La photographie de deuil périnatal, un hommage à l’éphémère


Il y a des silences qui pèsent plus que mille cris.

Des départs si précoces qu’ils laissent un vide que rien ne semble pouvoir combler.

Et pourtant… dans ce silence, dans cette absence, subsiste un besoin profond : se souvenir, honorer, aimer au-delà du visible.


La photographie de deuil périnatal est un art délicat, sacré même. Un passage.

Celui qui permet de figer l’éphémère, d’offrir une trace à ces tout-petits partis trop tôt, et de créer un pont entre le visible et l’invisible.


Un rituel d’amour, un acte de reconnaissance

Quand un bébé naît sans vie, ou lorsqu’il s’éteint dans les jours qui suivent sa naissance, les parents vivent une douleur vertigineuse, souvent invisible aux yeux du monde.

La photographie vient ici comme un rituel de passage, un geste d'amour, une empreinte de cette vie qui a existé, même brièvement.


Photographier ce moment, c’est reconnaître ce bébé, lui offrir une place, une mémoire, une histoire.

C’est dire : "Tu as été là. Tu as compté. Tu es aimé."


Une séance hors du temps

Chaque séance est unique, enveloppée de silence, de tendresse, et d’une infinie douceur.

Aucune mise en scène. Juste la présence, la lumière naturelle, les mains qui se frôlent, les larmes qui coulent, le souffle qui tremble… et l’amour, toujours.


Je photographie avec le cœur plus qu’avec les yeux, en me laissant guider par ce qui est là : un petit pied, une main minuscule, un doudou, un regard entre deux parents, un souffle d’adieu.


Parfois, le bébé est déjà reparti, et les images se font autour de symboles : une couverture, un bracelet, une bougie, une empreinte.

Et c’est tout aussi précieux.


Pourquoi ces images comptent ?

Certaines choisissent de ne pas faire de photos, d’autres regrettent, des années après, de ne pas avoir eu ce souvenir.

La photographie permet de concrétiser l’impalpable. Elle devient un pilier dans le processus de deuil.

Un support pour parler de ce bébé aux frères et sœurs, pour continuer le lien, pour poser une image sur un prénom.


C’est aussi un outil thérapeutique puissant.

Un espace où l’émotion peut circuler, où l’on peut déposer ce que les mots ne savent pas dire.


Respect, pudeur et guidance

Si tu es confronté(e) à cette épreuve, ou si tu connais quelqu’un qui l’est, sache qu’il existe des photographes formé(e)s, bienveillant·(e)s, profondément humain(e)s.

La séance se fait toujours dans un respect total, dans le rythme des parents, sans obligation, sans attente.


Je propose ce service en toute discrétion, en lien avec la maternité de THONON LES BAINS mais aussi directement sur demande.

Car même dans la perte, il y a de l’amour à capter, à transmettre, à transformer.


Pour se souvenir. Pour aimer. Pour guérir.

Ces images ne sont pas seulement pour aujourd’hui.

Elles sont pour demain, pour les anniversaires silencieux, pour les jours d’absence trop lourds, pour les moments où l’on voudra se rappeler… que cet amour a bien existé.


Car photographier le deuil périnatal, ce n’est pas figer la douleur.

C’est ancrer l’amour dans la matière, même un instant.



Comment je t’accompagne dans cette traversée ?


Une présence, jour et nuit, pour l’indicible

La maternité de Thonon nous fait appel lorsqu’un tout-petit s’en va trop tôt.

Quand la vie se retire en silence, nous sommes prévenu(e)s — parfois en pleine journée, parfois au cœur de la nuit.

Et sans hésiter, nous nous rendons auprès des familles, là où le chagrin est trop grand pour les mots.

Pourquoi ?

Parce que ces instants sont précieux. Parce que dans ce chaos, il y a un besoin d’amour, de traces, de mémoire.

Et que personne ne devrait traverser cette tempête seul(e).

Avec ma collègue Béatrice nous venons photographier l’éphémère.

Témoigner que ce bébé a existé.

Créer un souvenir, un hommage, un lien tangible quand tout semble irréel.

Ce n’est pas une prestation, c’est une mission d’âme.

Une présence discrète mais essentielle.

Un geste d’humanité.

Un don de cœur.


Et si les photos n’ont pas pu être prises à la maternité…


Il arrive que, dans le tourbillon de l’émotion ou pour des raisons médicales, les photos n’aient pas pu être réalisées à la maternité.

Sache que rien n’est perdu.

Nous pouvons organiser une séance chez vous, dans l’intimité de votre foyer, à votre rythme, avec tout le respect et la douceur que ce moment mérite.

Même si votre bébé est déjà parti, il est toujours possible de créer un souvenir symbolique et sacré : une empreinte, un vêtement, un objet précieux, une lumière, une trace de son passage…

Chaque image est une empreinte d’amour.

Chaque geste photographié est un acte de reconnaissance.

Il n’est jamais trop tard pour se souvenir.


Je ne viens pas seulement avec mon appareil photo.

Je viens avec mon cœur, mes silences, ma présence pleine et entière.

Formée à la photographie thérapeutique, à la magie et au deuil périnatal, à l’écoute du corps, des émotions et de l’invisible, je t’offre un espace où tout est juste : les larmes, les silences, les rires nerveux, les soupirs d’amour.


Chaque séance de deuil périnatal que je réalise est un petit autel sacré, un hommage intime et respectueux.

Je prends le temps. Je respecte le rythme. Je crée, si tu le souhaites, un rituel symbolique, une prière silencieuse, un souffle de lumière pour ce petit être d’étoiles.


Et si les images sont impossibles à prendre, je peux aussi créer pour toi un souvenir : une composition douce avec ses empreintes, une image poétique, une carte rituelle, un album d’âmes.


Tu n’es pas seul(e).

Et ton bébé, lui, n’est pas oublié.


Ces photographies sont remises gratuitement aux familles.

Elles ne sont pas prises pour être diffusées, mais pour ancrer l’impalpable, pour reconnaître l’existence d’un tout-petit parti trop tôt, et pour permettre aux parents de tisser un lien, même dans l’absence.

Nous intervenons bénévolement, par vocation, portées par la conviction que chaque vie, si brève soit-elle, mérite d’être honorée.